Buna-shimeji

Le buna-shimeji, un puissant antioxydant

champignon du hêtre

Buna Shimeji

Le buna-shimeji, Lyophyllum shimeji, est appelé couramment « champignon du hêtre ».

Il existe deux variétés, le buna-shimeji de couleur blanche et le bunapi-shimeji de couleur brune.

La différence entre ces deux champignons réside uniquement dans leur méthode de culture. Le buna-shimeji est cultivé dans le noir de façon industrielle ce qui lui donne sa couleur blanchâtre et le bunapi-shimeji est récolté en pleine nature et est confronté aux rayons du soleil, ce qui lui octroie cette couleur brunâtre.

C’est le buna-shimeji qui est favorisé pour la consommation en occident, les Occidentaux mangeant plus volontiers des champignons blancs, une couleur rassurante dans l’alimentation.

C’est un champignon comestible considéré comme l’un des champignons les plus fins d’Asie. Sa saveur légèrement sucrée au goût de noisette et sa texture croquante sont très appréciées. On le retrouve dans la composition d’un grand nombre de mets chinois notamment les soupes et les sautés. Il se marie très bien avec les poissons.

Ce champignon ne doit jamais être mangé cru, car il serait indigeste et son goût très amer.
Des recherches en cours, des propriétés médicinales prometteuses.

Dans la médecine traditionnelle chinoise, ce champignon est prescrit en prévention des maladies respiratoires et comme traitement complémentaire aux cancers.

Il aurait des propriétés immunostimulantes qui n’ont pas été prouvée encore.

En l’occurrence, le buna-shimeji contient une grande quantité d’antioxydant luttant contre les radicaux libres à l’origine des mutations cellulaires. La consommation d’antioxydant est conseillée aux patients souffrant de cancer et également à titre préventif. On sait aujourd’hui que les personnes intégrant des antioxydants à leur alimentation quotidienne ont 31% de risque en moins d’avoir un cancer.

L’équipe du professeur Takakura, au Japon, a découvert une protéine antimicrobienne dans le buna-shimeji. Cette protéine peut inhiber la croissance des micro-organismes pathogènes. Les études réalisées ont, pour l’instant, été effectuées sur des plants de riz afin d’éradiquer les maladies touchant les rizières.

Les chercheurs tentent d’isoler cette protéine pour pouvoir tester son efficacité en laboratoire et l’étendre à des applications médicales humaines.

D’un point de vue nutritif, ce champignon contient des vitamines B1, B2 et D,
des oligo-éléments, fer, phosphore et potassium. Il est utilisé comme complément alimentaire. Ces effets antioxydants améliorent la qualité de la peau et des cheveux, préviennent le vieillissement prématuré cutané et réduisent les rides.

Les études réalisées sur ce champignon ne sont pas encore abouties. Si ces vertus antimicrobiennes ont été établies, aucun test sur l’homme n’a été réalisé.

Quant à ses effets antitumoraux, les chercheurs se penchent sur l’étude de plusieurs champignons, dont le buna-shimeji, pour leurs actions dans la lutte contre le cancer. Il faudra donc être patient pour avoir les résultats de ces recherches.

En attendant, vous pouvez toujours consommer ce champignon pour ses grandes qualités gustatives. On le trouve facilement dans les boutiques d’alimentation asiatique.

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