Choisir son poêle de camping!

Il est important à la base de bien connaitre ses besoins;

Combien de personnes est-il nécessaire de nourrir?

Quel carburant est disponible dans la région que je visiterai?

Le poids a-t-il un impact important?

Combien d’espace je dispose?

Quelle en sera son utilisation?

Quelle est sa durabilité?

Combien de temps prend son installation?

Quel est le coût du poêle?

Combien coute le carburant par rapport à la quantité nécessaire?

Quels en sont les ajustements?

Il y a plusieurs types de poêle de camping, je vais vous en énumérer les principales.

Le barbecue au charbon :

Il est efficace pour cuire une grande quantité de  nourriture, mais est gros, encombrant et nécessite en plus le transport d’une poche de charbon et d’allumeur qui devront en tout temps être protégés de l’humidité.

Le barbecue au gaz propane :

Il est généralement plus utilisé pour le chalet dû à sa grosseur et son poids, de plus il nécessite le transport d’une bombonne de propane entre 20 et 100lbs. Il est efficace pour nourrir plusieurs personnes en demeurant idéalement toujours sur place.

 

Poele au butane :

Il est pratique et se transporte bien en camping moyen à lourd. Généralement dans une petite valise. Vous pouvez l’utiliser à l’intérieur pour la fondu avec un minimum d’aération. Une bombonne de butane non rechargeable dure généralement plusieurs cuissons, mais vous aurez besoin de prévoir des recharges. L’hiver vous risquez de voir votre combustible gelé.

 

Poêle 2 ronds avec ou sans fourneau au propane:

Il est semi-portatif, donc pour le camping lourd et pratique si vous désirez cuisiner des plats au fourneau. S’utilise avec une bombonne de propane de 1lbs, vous aurez donc besoin de transporter une quantité de bombonnes qui ne sont pas rechargeables.

Poêle au naphta 2 ronds :

Il est pratique, se transporte bien en camping lourd, mais se doit d’être bien entretenu et son utilisation demande une attention particulière. Le réservoir est simple à emplir. Pour allumer ce type de poêle vous aurez besoin de pomper afin de crée une pression dans le réservoir de naphta. N’oubliez pas de relâcher la pression à la fin de l’utilisation.

 

Range Brunton Wind River:

C’est le meilleur four de cuisson pour les grands groupes de campeurs sur des trajets en voiture-camping. Ce poêle est dispendieux, mais il est intéressant, car il est robuste et durable. Sa chaleur est aisément réglable. Le poêle est livré avec brûleurs, pare-brise, compartiments de rangement, une planche à découper une grille en acier inoxydable.

 

Les réchauds portatifs :

Réchaud MSR :

C’est une très bonne solution pour le camping léger, il est simple d’utilisation,prend peu d’espace et peut fonctionner avec différent carburant. Lors de l’achat, vous devrez vous assurer d’acheter le bon par rapport au carburant disponible lors de votre escapade. Notez que certains pays ne permettent pas l’accès à certains gaz.

 

Réchaud au propane :

Simple d’utilisation, il nécessite le transport de bombonne de propane dont il est impossible de faire le remplissage,prévoyez donc amplement de propane,ce qui peut demander beaucoup d’espaces sur une aventure plus longue.

Les types de carburant :

Essence blanc

Essence sans plomb

Diésel

Kérosène

Naphta

Propane

Butane

Carburéacteur (jet A, Jet B)

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Morchella (Morille)

La Morille est un champignon dont le chapeau brun est en alvéole avec un large pied blanc crème.

On le retrouve dans les forêts tempérées et en montagne en zone sablonneuse.  Certain pays d’Europe de l’Est et au Cananda et particulièrement au Québec dans certaines régions Nordiques.

Nous avons à ce jour découvert une trentaine de variétés sensiblement semblable dont la couleur du chapeau peut varier sensiblement de brun blond à brun foncé. Les alvéoles peuvent également varier une forme de plus conique à plus arrondis.

La morchella pousse de la fin mars à la fin avril parfois jusqu’au début mai. Elle est très rare, il faut donc parfois la chercher de longue heure, mais lorsque l’on en trouve, il suffit de demeurer dans ce secteur, car elles poussent généralement en groupe.

Ce champignon est très recherché pour sont goût prononcé, en accompagnement au poulet ou dans une omelette.

La morille est toxique si elle est consommée crue ou insuffisamment cuite, car elle contient de l’hémolysine, une toxine qui peut détruire les globules rouges. Une surconsommation peut également provoquer des troubles gastriques.

Pour conserver votre récolte, vous pouvez la faire sécher 3 jours ou même la plonger dans de l’huile d’olive.

Afin de bien nettoyer les alvéoles vous pouvez le plonger à quelques reprises la tête en bas dans de l’eau vinaigrée par contre cela modifiera sont gout. L’autre solution beaucoup plus longue consiste en un nettoyage méticuleux avec un pinceau afin de bien retirer le sable et les insectes incrustés dans les alvéoles.

Cuisez la morille à feu doux afin d’en extraire l’eau du champignon par la suite vous pourrez ajouter du beure et faire griller.

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Coriolus versicolor

Le Coriolus versicolor, est un espoir dans la recherche contre le cancer.

champignon toxique, traitement contre le cancer

Coriolus Versicolor

Le Coriolus versicolor est un champignon qui peuple les zones tempérées d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie.  Il pousse par temps chaud et humide.

C’est un champignon lignivore ce qui veut dire qu’il s’attaque à la fibre du bois, généralement au feuillus dont l’hêtre. Il pousse annuellement et est très apparents, de couleur brune, jaune brun et rouge brun rayé, en formes de tuiles ou de rosettes. L’extrémité est blanc.

Sa texture ligneuse le rend impropre à la consommation, mais il est utilisé pour aromatiser les plats. On le retrouve notamment en cuisine indienne ou pour parfumer les infusions. Son goût est proche de celui de la cannelle, épicée et sucrée.

En Asie, où on le nomme « Karawataké », il est très employé dans la médecine traditionnelle.

C’est un champignon très étudié. Depuis les années 70, 400 études ont été publiées au Japon sur les effets thérapeutiques du Coriolus versicolor.

Si ce champignon est tant étudié, c’est qu’il apporte de réels bénéfices dans le traitement de certaines maladies tel que le cancer, le SIDA ou les hépatites.

Les propriétés thérapeutiques du Coriolus versicolor

La médecine chinoise qui a une longue tradition de la phytothérapie utilise ce champignon depuis plus de 200 ans pour soutenir le système immunitaire, soigner les dépressions saisonnières et réduire les problèmes respiratoires.

Ces 30 dernières années, les scientifiques ont commencé à valider ses vertus médicinales, en particulier auprès des patients cancéreux.

Au Japon, ce champignon est largement utilisé en complément aux traitements conventionnels du cancer. Les patients subissant une chimiothérapie ont plus d’appétit, perdent moins de poids et sont moins fatigués lorsqu’en parallèle, ils consomment du Coriolus versicolor tous les jours.

Le Coriolus versicolor est composé de polysaccharide K (PSK) et de peptides polysaccharide (PSP) dont l’action est réputée bénéfique dans le traitement de certains types de cancer. Ces polysaccharides peuvent réduire les effets secondaires de la chimiothérapie et stimuler le système immunitaire.

La recherche sur l’efficacité des PSP comme traitement du cancer a révélé que ce composé peut améliorer le système immunitaire en encourageant le développement des lymphocytes T, c’est à dire, les cellules qui détruisent les intrus pénétrant dans le corps (virus, bactériens…).

Dans certaines études animales et humaines, les PSP ont prouvé qu’elles avaient la capacité de ralentir la croissance des tumeurs à un taux maximum de 64 % et d’arrêter l’atrophie de l’organe cancéreux.

Un champignon très étudié

Une étude réalisée par un groupe de chercheurs japonais a démontré son efficacité dans les cas de cancer colorectal.

Sur 111 sujets, 37 ont reçu 3 grammes d’extraits de Coriolus versicolor pendant 1 an, 37 ont pris ce champignon en complément de leur chimiothérapie et les 37 derniers n’ont eu que leur chimiothérapie.

Cinq ans après, les chercheurs ont constaté que les patients des 2 premiers groupes, ayant reçu du Coriolus versicolor, ont un taux de survie 56 % plus élevé que le groupe qui n’a reçu qu’un traitement à base de chimiothérapie.

Une étude similaire a été menée aux États-Unis par le Dr Bailey de l’école nationale naturopathique de Portland. Il a donné ce champignon en complément des traitements traditionnels à des patients souffrant de cancer, SIDA, hépatite B et C et de maladie auto-immune.

L’état des patients s’est considérablement amélioré, les effets secondaires des traitements conventionnels ont été réduits.

Compte tenu du nombre impressionnant d’études réalisées sur ce champignon, il est difficile de toutes les relater.

Tous les résultats jusqu’à aujourd’hui tendent à prouver les actions bénéfiques de ce champignon sur la santé.

Le challenge des chercheurs est de trouver une solution pour réduire les effets secondaires liés à une prise excessive de Coriolus versicolor telle que les nausées ou les diarrhées.

Des médicaments de synthèse à base d’extrait de ce champignon sont à l’étude au Japon. L’espoir d’un traitement alternatif à la chimiothérapie est donc peut-être pour demain, pour cela il faut que les recherches se poursuivent et c’est dispendieux.

En 1998, le Japon a officiellement autorisé la vente du Coriolus versicolor comme traitement alternatif aux cancers.

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Buna-shimeji

Le buna-shimeji, un puissant antioxydant

champignon du hêtre

Buna Shimeji

Le buna-shimeji, Lyophyllum shimeji, est appelé couramment « champignon du hêtre ».

Il existe deux variétés, le buna-shimeji de couleur blanche et le bunapi-shimeji de couleur brune.

La différence entre ces deux champignons réside uniquement dans leur méthode de culture. Le buna-shimeji est cultivé dans le noir de façon industrielle ce qui lui donne sa couleur blanchâtre et le bunapi-shimeji est récolté en pleine nature et est confronté aux rayons du soleil, ce qui lui octroie cette couleur brunâtre.

C’est le buna-shimeji qui est favorisé pour la consommation en occident, les Occidentaux mangeant plus volontiers des champignons blancs, une couleur rassurante dans l’alimentation.

C’est un champignon comestible considéré comme l’un des champignons les plus fins d’Asie. Sa saveur légèrement sucrée au goût de noisette et sa texture croquante sont très appréciées. On le retrouve dans la composition d’un grand nombre de mets chinois notamment les soupes et les sautés. Il se marie très bien avec les poissons.

Ce champignon ne doit jamais être mangé cru, car il serait indigeste et son goût très amer.
Des recherches en cours, des propriétés médicinales prometteuses.

Dans la médecine traditionnelle chinoise, ce champignon est prescrit en prévention des maladies respiratoires et comme traitement complémentaire aux cancers.

Il aurait des propriétés immunostimulantes qui n’ont pas été prouvée encore.

En l’occurrence, le buna-shimeji contient une grande quantité d’antioxydant luttant contre les radicaux libres à l’origine des mutations cellulaires. La consommation d’antioxydant est conseillée aux patients souffrant de cancer et également à titre préventif. On sait aujourd’hui que les personnes intégrant des antioxydants à leur alimentation quotidienne ont 31% de risque en moins d’avoir un cancer.

L’équipe du professeur Takakura, au Japon, a découvert une protéine antimicrobienne dans le buna-shimeji. Cette protéine peut inhiber la croissance des micro-organismes pathogènes. Les études réalisées ont, pour l’instant, été effectuées sur des plants de riz afin d’éradiquer les maladies touchant les rizières.

Les chercheurs tentent d’isoler cette protéine pour pouvoir tester son efficacité en laboratoire et l’étendre à des applications médicales humaines.

D’un point de vue nutritif, ce champignon contient des vitamines B1, B2 et D,
des oligo-éléments, fer, phosphore et potassium. Il est utilisé comme complément alimentaire. Ces effets antioxydants améliorent la qualité de la peau et des cheveux, préviennent le vieillissement prématuré cutané et réduisent les rides.

Les études réalisées sur ce champignon ne sont pas encore abouties. Si ces vertus antimicrobiennes ont été établies, aucun test sur l’homme n’a été réalisé.

Quant à ses effets antitumoraux, les chercheurs se penchent sur l’étude de plusieurs champignons, dont le buna-shimeji, pour leurs actions dans la lutte contre le cancer. Il faudra donc être patient pour avoir les résultats de ces recherches.

En attendant, vous pouvez toujours consommer ce champignon pour ses grandes qualités gustatives. On le trouve facilement dans les boutiques d’alimentation asiatique.

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Armillaria mellea

L’armillaire couleur de miel, pour les troubles neurologiques et le bien-être des vaisseaux.

Armillaria mellea

L’armillaire couleur miel, Armillaria mellea, doit son nom à sa couleur jaune moutarde.

Il est considéré comme un parasite, car il affaiblit le système racinaire des arbres (feuillus et conifères) en provoquant une pourriture blanche appelée pourridié qui s’attaque aux parties vivantes du bois.

Ce champignon forme des grappes sur le tronc, les souches et les racines de l’arbre.

On le trouve en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Il a une préférence pour les régions chaudes ou tempérées.

C’est un champignon moyennement comestible car son goût est amer et sa saveur peu agréable.

En grande quantité, ce champignon peut devenir toxique en créant trop d’anti-corps, il est recommandé de consommer uniquement les sujets jeunes pour éviter la moisissure.

Il existe plus de 250 variétés d’armillaires, et il est parfois très difficile de les distinguer. Pour cette raison, il est conseillé de les faire identifier par des spécialistes avant de les cuisiner.

Des chercheurs chinois se sont aperçu que l’Armillaria mellea était symbiotique avec une orchidée asiatique rare, l’elata gastrodia, et qu’ils avaient certaines propriétés médicinales en commun tel qu’un effet sédatif. Les champignons récoltés à proximité de cette orchidée voient leurs propriétés sédatives accrues.

Des effets thérapeutiques mal maîtrisés

Des chercheurs ont isolé dans ce champignon plusieurs antibiotiques ayant une forte action contre les bactéries à Gram-positif, c’est-à-dire mise en évidence par une méthode de coloration appelée méthode de Gram tel que les bactéries du genre Staphylococcus ou Streptococcus.

En Chine, l’armillaire couleur de miel est prescrite pour traiter une grande variété de troubles neurologiques comme l’épilepsie, la neurasthénie, la dépression, l’hyperactivité, l’insomnie, les malaises vagaux, mais aussi des troubles comme l’hypertension artérielle ou les maux de tête.

Les extraits fermentés ont des propriétés anti-convulsivantes, améliorent la vue et préviennent les maladies respiratoires et digestives.

L’armillaire couleur de miel augmente le flux sanguin vers le cerveau et le cœur sans pour autant augmenter la pression artérielle. Il diminue le rythme cardiaque et augmente la résistance vasculaire. C’est un excellent protecteur des vaisseaux sanguins. Il crée beaucoup d’anti corps.

Peu d’études ont, à ce jour, été réalisées sur ce champignon et ses effets thérapeutiques ne sont pas maîtrisés

Il n’est d’ailleurs pas vendu à des buts thérapeutiques et rarement pour ses qualités culinaires.

La seule façon de se procurer ce champignon est donc de le cueillir soit même, à condition bien sûr d’être certain de son identité étant simple à  confondre avec d’autre espèce d’Armillaria qui eu ne sont pas comestible.

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